@Contact
la symphonie bonhomme

La symphonie bonhomme

 

 

Péguy, c’est aussi une symphonie. Péguy est une vraie symphonie quand il écrit. La symphonie du souffle, car Péguy a le souffle symphonique. Si on le lit. Si on arrive à suivre le souffle de l’écrit. Si on n’est pas époumoné avant la fin. Si on ne s’époumone pas à la suivre. Si on ne reste pas ainsi poitrinaire à suivre l’écrit de Péguy, on se rend compte à quel point Péguy c’est du souffle symphonique. Péguy c’est la symphonie même du souffle. L’écrit n’est qu’un souffle chez Péguy, car le poète est la symphonie du style. Et ce n’est pas la symphonie pastorale Péguy, il n’a rien d’un pasteur. Il n’a rien d’un curé qui parle Péguy. Il n’a rien d’un écrivain qui veut soigner ses ouailles par sa symphonie pastorale Péguy. C’est-à-dire ses lecteurs, ses suiveurs poitrinaires qui seraient un peu ses ouailles au curé Péguy. Il n’a rien à voir avec ça. Il est juste un poète, mais quel poète ! C’est un poète au souffle énorme et qui fait marcher la pensée. Il l’a fait marcher au pas de sa symphonie écrite. Et sa symphonie écrite, ce n’est pas une symphonie qui nous passe au dessus des yeux et des oreilles. Ce n’est pas une symphonie qui nous réduit à néant par sa beauté. Sa symphonie ne nous réduit pas à néant en passant bien au-dessus de nos yeux et de nos oreilles et de tous nos sens. C’est une symphonie qui parle et elle ne nous parle jamais avec un mot plus haut que l’autre. C’est la symphonie du souffle vrai de celui qui est vrai dans ce qu’il dit, simplement et tout bonnement. C’est une symphonie bonhomme pour les bonshommes, car Péguy parle à ses bonshommes, à tous les bonshommes de son temps. Il ne fait pas de différence. Il parle à tout le monde indifféremment, avec son style à lui et son style à lui, c’est la bonhommie. C’est la bonhommie élevée au rang de symphonie. C’est ça le style de Péguy. Mais Péguy n’en fait pas une maladie. Péguy n’est pas malade de style et ne nous fait pas une maladie avec sa symphonie. Péguy ne se rend pas malade avec l’idée qui doit être stylé. Péguy c’est le style naturel. Péguy c’est naturellement qu’il a du style. Aujourd’hui tout le monde a du style. Aujourd’hui le style c’est d’avoir du style. Mais aujourd’hui il faut avoir plusieurs styles, comme plusieurs cordes à son arc. Aujourd’hui il faut savoir tirer ses flèches un peu partout et pas toujours dans le même sens aujourd’hui. Dans le même style. Aujourd’hui il faut savoir prendre tous les sens pour éviter d’être commun, d’avoir son style commun. Alors que Péguy ne cherche que le style commun et le style commun c’est le style même de Péguy. Donc Péguy n’a pas à chercher son style, puisqu’il est le style. Péguy c’est le style incarné. C’est un style qui n’en est pas un, car on ne voit pas que ça. Ça n’est pas quelqu’un Péguy, qui va nous dire Regardez mon style, car il n’a pas le temps. Péguy n’a pas le temps de montrer son style, car il y plus urgent et le plus urgent ce n’est pas de faire le curé du style. Le plus urgent ce n’est pas de montrer à ses ouailles le style, mais d’incarner la pensée. Le plus urgent, c’est de cerner le problème et pour cerner le problème, il faut ceinturer différentes propositions. Il faut ceinturer différentes propositions et entourer différentes idées, pour arriver à cerner le problème. Au final, Péguy fait comme des ronds de plus en plus gros. Péguy fait comme des ronds dans l’eau. Mais ce n’est pas pour autant qu’au final on ne voit que des ronds, c’est-à-dire que ce n’est pas pour autant qu’il en fait un style. Car le style serait de montrer avant tout que l’on fait des ronds dans l’eau, alors que Péguy ne veut pas parler des ronds dans l’eau. Jamais vous n’entendrez Péguy vous dire Je fais des ronds dans l’eau. Jamais vous ne lirez chez Péguy qu’il fait des ronds dans l’eau et pourquoi il fait des ronds dans l’eau, car Péguy a autre chose à dire qu’à parler de style. Il a, par exemple, à parler de mystique. Il parle même des mystiques, Péguy. Par exemple, la mystique républicaine et par exemple la mystique catholique. Il a à parler aussi de l’espérance Péguy. L’espérance chrétienne et l’espérance communiste. Il a à parler Péguy à tous ses bonshommes de son temps. Car il refait parler tous les bonhommes pour leur parler. Pour parler à ses bonshommes il fait parles les bonshommes. Il fait ainsi parler tous les bonshommes, même les bonshommes des autres temps. Il fait aussi parler les bonnes femmes. Toutes les bonnes femmes et tous les bonshommes de tous les temps qui parlent aux bonnes femmes et aux bonshommes du temps de Péguy. Mais il les fait être pour ce qu’ils sont. Car ils sont ce qu’ils sont les bonnes femmes et les bonshommes, du coup il n’utilise pas le style pour les faire parler faussement. D’ailleurs, il évite d’adopter un autre style. Du coup il les fait tous parler à la sauce Péguy. Tout le monde parle à la sauce Péguy dans Péguy. Tout le monde a cette voix Péguienne, cette voix et ce souffle. Tous les bonshommes et toutes les bonnes femmes. Toutes celles et tous ceux de l’histoire entière ont ainsi le souffle et la voix péguiens. C’est-à-dire qu’ils ont pris l’allure Péguienne. Et l’allure Péguienne, c’est la symphonie. La symphonie des gens simples. La symphonie bonhomme. Tout ça passe dans sa voix et son style. Même Dieu parle dans la voix et le style de Péguy. IL est pris, lui aussi, par la symphonie des gens simples. Dieu parle comme un bonhomme. Dieu n’a pas une grosse voix chez Péguy, un gros timbre de voix qui tonne de partout et de nulle part et qui impressionne le lecteur. Dieu n’est pas un acteur non plus. Dieu ne joue pas le rôle de Dieu. Dieu le donneur de leçon, avec sa grosse voix qui tonne de partout et de nulle part, sur les planches d’un théâtre. Dieu n’est pas un théatreux. Car Dieu ne joue pas un rôle avec Péguy, ou alors le rôle d’un bonhomme. Car chez Péguy, Dieu parle en bonhomme. Il est innocent, comme les autres. Dieu est une parlotte comme une autre. Mais c’est la parlotte de Dieu, car Péguy ne méprise pas les parlottes. Péguy aime toutes les parlottes et d’abord les siennes. C’est pour cela que vous ne verrez jamais des grandes phrases sortir d’un bloc, des grands phrases soulignées en bloc. Vous ne verrez jamais des grandes fins de phrases à retenir. Les grandes phrases de Péguy, il faudra aller les chercher sous des plis de parlottes, car c’est sous ces plis de parlottes que la parole se fait et qu’il y a acte de pensée. C’est avec cette recherche, à faire parler même Dieu sous la parlotte, c’est-à-dire comme s’il se trouvait au coin d’une d’une, comme s’il était au coin d’une table dans une cuisinne. Comme si Dieu était cette bonne femme ou ce bonhomme à ce coin de table et à éplucher ses légumes pour la soupe. Comme si dieu parlait en nous préparant une bonne soupe pour le soir. Comme si Dieu épluchait ses poireaux tout en nous parlant de la pluie et du beau temps. Dieu à nous parler de tout et de rien, avec son accent bien à lui. Son accent et ses expressions bien à lui Dieu. Car pour Péguy, il va de soi que Dieu parle français et qu’il ait des expressions bien à lui et un accent à couper au couteau, comme on dit d’un brouillard qu’il est à couper au couteau. Pas un accent éthéré, mais un accent à fendre avec un bulldozer. Une langue épaisse et d’une épaisseur toute française et qu’on fendrait au bulldozer. Un fort accent et des expressions pleines de bonhommie aussi, pour exprimer ainsi sa pensée. Car au final, c’est là que ça pense. C’est dans l’enfilade des expressions les plus communes et par les phrases les plus banales que sort une pensée. Une pensée pressée par un rythme de bulldozer. Un rythme qui exerce une sorte de pression sur toutes ces paroles de bonshommes et de bonnes femmes qui parlent. Péguy est inépuisable, par qu’il ne pense pas à être inépuisable. Il ne cherche pas à faire un catalogue des styles. Il ne cherche pas à cataloguer ses livres sous différents style et différents genres. Il s’en moque apparemment Péguy, car ce qu’il cherche c’est à faire parler son bonhomme, son bonhomme d’écrit, pour qu’il y monte quelque chose et que l’intuition du départ soit la bonne. Que le sentiment du début soit infaillible. Il faut qu’il fasse monter l’écrit à un certain degré et pour cela, il lui faut le souffle symphonique de la parole bonhomme. Il lui faut les rythmes qui relancent à chaque fois son énorme pensée qui va tout écraser. Il lui faut à chaque fois à Péguy relancer son écrit, pour mieux dire sa pensée. La mieux dire, la mieux inscrire, c’est la faire parler. Et plus ça parlera, c’est-à-dire plus ça chantera, plus le chant sera long. Et plus le chant sera long et soutenu par les rythmes et plus ça pensera au final. Au final, Péguy pense. Ça pense chez Péguy, car ça fait remuer toute la physicalité de l’écrit. Ça remue toute la physicalité de l’écrit par la symphonie bonhomme. Et la pensée se fait ainsi par l’intuition du parler. Car la pensée péguienne n’est faite au départ que de sentiments et d’intuitions. La raison est passée, bien entendu. La raison et la réflexion, tout ça c’est passé, certes. C’est passé puis repassé puis re-repassé. Ça s’est même bien tassé à tellement repasser, comme quand on presse une pâte. La raison et la réflexion sont passées et repassées par les main et par le corps péguien. Ils ont été malaxés bien des fois dans le corps péguien et maintenant ils sont menés par le bout du nez. Ils sont menés ainsi par le bout du nez par le sentiment et l’intuition. Ils sont cuits, en quelque sorte. Et la cuisson chez Péguy, c’est faire passer la pâte pensée sous le gaz de l’intuition. Car l’intuition est un gaz qui s’échappe mais ne trompe jamais personne. Tout le monde sait qu’un gaz tel que celui de l’intuition ne peut pas tromper et c’est pour cela que Péguy fait parler la pensée jusqu’à la cuire. Jusqu’à la rendre à son dernier souffle et la libérer. Jusqu’à faire parler en elle le sentiment et l’intuition et ça ne l’étouffe pas, au contraire. Ça n’étouffe en rien la pensée de se faire mener par le bout du nez et se faire ainsi cuire et recuire comme une pâte. La pensée de Péguy est d’ailleurs un vrai cuir. Si on veut savoir ce que ça pense là-dedans, il va falloir passer par toutes les paroles et toutes les histoires qui peuplent l’écrit de Péguy. Toutes ses petites histoires avec ses pauvres bucherons et sa pauvre familles et toutes les raconteries de ces pauvres innocents, avec toutes ces petites filles qui vous tiennent la main simplement. Délicatement et simplement. Tous ces gens qui ont bon fond. Tous ces peuples de gens de toutes les histoires humaines qui ont bon fond, car ce sont au fond de bonnes pâtes. C’est par ça que la pensée va venir et nous cuire une bonne fois pour toute. Par la symphonie de tous ces parlers qui ont bon fond. Tous ces parlers qui forment une bonne pâte. Une pate à penser. Et pour manger de la pâte à penser, il faut à présent lire Péguy. Car Péguy, c’est de la pâte à penser générée d’une symphonie. Une symphonie bonhomme pour penser aujourd’hui. 

Concert Pauvros - Pennequin à la Java, Paris.
Dans le cadre de la programmation mensuelle de JAZZ À LA JAVA
concert le lundi 13 janvier 2014 à 20 h 30
 
à 
 
La JAVA
 
1er set : le duo Charles Pennequin (voix et poésie) & Jean-François Pauvros (guitares)
 
Charles Pennequin : Charles Pennequin - Wikipédia
Jean-François Pauvros : Jean-François Pauvros
 
- 2e set : Fire Works, ou le désir d’étincelles
 
Ugo Boscain (clarinette, contrebasse), Albert Ferré (saxophones et électronique), Tristan Macé (bandonéon) & Cyril Hernandez (percussions et électronique)

“On a commencé avec deux silex l'un contre l'autre.
P
uis avec un saxophone, une clarinette-contrebasse, un bandonéon et des percussions, et les uns avec les autres les étincelles jaillissaient encore mieux. 
Notre tribu, composée de Cyril Hernandez, Ugo Boscain, Albert Ferré et Tristan Macé, vous proposera lundi 13 janvier ses fusées, ses couleurs, ses chants d'étincelles.
Venez vous réchauffer avec nous !"
Cyril Hernandez : http://www.latruc.org/
 
La JAVA
 
105, rue du Faubourg-du-Temple
75010 Paris
01 42 02 20 52
 
Disques Futura et Marge : http://futuramarge.free.fr
 
Entrées : 10 € & 7 €
Préventes disponibles sur DIGITICK & FNAC 

Métros : Belleville & Goncourt
Bus : 46 & 75
Noctilien : station Belleville
Vélib : 116, boulevard de Belleville & 2, rue du Buisson-Saint-Louis
 
        newlogo_marge_130 (2)           
POUR PASSER DE BONS REVEILLONS

NE MANQUEZ PAS BEURKLAID !

Ladislas Kroïtor, le 22 décembre 2013.

quelle époque idiote

 

une époque de merde la plus idiote de tous les temps c'est aujourd'hui

 

une époque où les humains sont tellement cons et ignorants et tellement puants et tellement cons et puants et tellement gros ils sont gros gros les humains cons de notre époque de merde idiote

 

une belle époque de merde idiote c'est tous les jours du petit réveil matin au soir qui pue

 

ici maintenant éveillons notre conscience à notre belle époque de merde idiote

 

rien de plus idiot qu'une époque de merde idiote

 

une époque de merde idiote ce sont des humains complètement cons réunis dans le même jour

 

élevons nous à la hauteur de notre belle époque de merde idiote

 

jamais jamais jamais plus nous ne connaîtrons une telle belle époque de merde idiote

 

cette nuit nous célébrons la plus grande époque de merde idiote de tous les temps

 

pour cela il suffit de nous regarder : une vraie merde idiote dans une époque de merde idiote

 

 L.K

status facebook

du 22/12/2013

 

La modernité dans la rigole

La modernité c’est le mal de la parole. La modernité a fait du mal. Elle le fait dans le parler. La modernité c’est la parole mais mal foutue. C’est une invention mal foutue pour détourner la parole de son lieu. Son lieu à la modernité c’est d’être toujours sur le devant de la parole, comme pour l’interdire. Comme pour en achever la vérité. Il y a la vérité du parler que la modernité à démasqué et depuis elle joue avec. Elle lui fait des menaces. Elle menace la parole de dénoncer son fond vrai. Mais elle ne le dénonce pas. (pourquoi elle ne le dénonce pas ?) (pourquoi elle dénonce pas le fond vrai de tout parler ?) Elle ne peut dénoncer la vérité du parler sans s’effondrer la modernité. Cependant la parole croit que la modernité peut le faire. La parole est un petit oiseau. Une petite innocence. La parole parle innocemment dans sa petite cervelle d’oiseau. La parole s’envole dans son parler et est une petite cervelle, un petit cervelet de moineau. Voilà ce qu’elle est la parole, avec sa petite cervelle de moineau. C’est pour ça qu’elle croit tout ce qu’on lui dit. Et ce qu’on lui dit c’est la modernité qui lui dit. C’est la modernité qui la maintien dans un certain parler. Un mauvais parler. Un parler sans fond. Alors que le fond du parler c’est ça qui est intéressant. Et la modernité le sait. Elle sait que parler à un fond et même un double fond. Elle sait la modernité que c’est le double fond du parler qui peut révéler la vérité. Et qu’il n’y en aura pas qu’une. Elle sait ça la vérité. Il n’y a pas qu’elle qui le sait. Car il y a plusieurs modernités dit la vérité. Il y a la modernité qui en a eu marre de la modernité. C’est une vérité. Il y a une modernité qui en a eu sa claque de la modernité. Et la modernité et la vérité le savent. Il y a une modernité qui a dû s’inventer plusieurs modernités, comme plusieurs vies. (Car elle en avait sa claque.) Et ça la modernité le sait bien. Et ça la vérité ça lui a pas échappé non plus. Il y a une modernité qui a banni le parler qui coince, car le parler qui coince ça ne lui fait pas trop plaisir à la modernité. La modernité n’aime pas trop où ça coince. Du coup elle nous fait passer pour des décoincés, nous les hommes modernes. Nous serions des décoincés du parler, nous les hommes modernes. Alors que c’est n’est pas vrai. Nous ne sommes pas totalement décoincés, dit la vérité. La vérité pense que ça ment toujours. Et ça ment à l’endroit moderne. C’est pour ça que la modernité a empêché la parole de parler et qu’elle s’est inventé plusieurs vies modernes. La vie moderne a succédé à la vie moderne. Et la vie moderne a fini par en avoir par-dessus la casquette de la vie moderne et donc a inventé la vie post-moderne. Le post-modernisme est une vie inventée de toute pièce par la modernité même. (Car elle en avait sa claque la modernité, elle aussi, tout comme nous.) Mais tout ça c’est des inventions. C’est pour nous tenir au cachot. C’est pour faire en sorte qu’on se tienne tranquille et au cachot. C’est pour faire comme si la parole il fallait la maintenir en otage. Comme s’il fallait la maintenir en otage dans un cachot pour ne pas la laisser s’envoler. Car la parole pourrait parler. C’est-à-dire qu’elle pourrait s’envoler. C’est pour cela que la modernité a proféré des menaces à tout le parler et que le parler s’est rassis. Il a épousé la forme de l’assise le parler. Il s’est rassis sur son séant. Il s’est rassis sur ses fesses le parler et il a laisser faire la modernité et la post-modernité. Il les a laisser causer. (Cause toujours beau merle). Il a laisser causer toutes les modernités et toutes les post-modernités. Il les a laissé causer parce que le causer moderne et le causer post-moderne faisaient tout pour faire oublier la petite parole qui s’envole, le petit bégaiement qui rigole, la petite bière du monde qui sourit et qui rigole, les petites gens qui ont le parler qui sourit et qui blague et qui rigole haut et fort. Le petit tracas mêlé aux petites blagues pour passer le temps. Car il faut bien passer le temps. (n’est-ce pas ? il faut bien passer le temps !) Il faut bien même dépasser le temps. Tous les temps sont dépassables. Tous les temps passent et repassent et tous les temps menacent, mais en même temps tous les temps aurons leur temps. Après le temps du temps un autre temps. Après ce temps-là du temps on verra bien, après ces temps modernes et après ces temps post-modernes, on verra bien ce qui nous tombera sur le crâne, on verra bien ce qui nous dégringolera dessus après tous ces temps qui nous ont écrasé dans la rigole. Car c’est dans une rigole que tout fini toujours, et même dans une grande rigole, pas une petite rigole mais une rigole à plein temps, c’est là dedans que tout va se terminer une bonne fois pour toute et sans discussion. Ça va se terminer dans cette grande rigole de tous les temps et après on verra bien, on verra bien qui rigolera le dernier.